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Juin

De très nombreuses personnes ignorent encore le fonctionnement de l’impression et particulièrement du système d’impression offset. Les clients et même les personnes qui sont en relation constante avec ce travail ne comprennent pas encore les presses d’impressions. C’est pourquoi nous avons jugé utile de donner quelques explications.

Quelle est la définition de l’impression offset, son histoire et comment fonctionne cette machine ?

L’imprimeur offset a été inventé en 1904. En effet, c’est le lithographe Rubel qui a créé cette machine après sa découverte du principe de l’impression indirecte. Ainsi, il a conçu une machine à 3 cylindres, la lithographie offset ou plus couramment impression offset. En d’autres termes, on crée l’image sur une plaque, on la reproduit sur un support en caoutchouc avant de l’imprimer sur du papier.

L’offset est un procédé d’impression particulier. Effectivement, ce système fonctionne avec un mécanisme constitué de trois cylindres. Le premier est composé d’une plaque en aluminium flexible permettant de représenter l’image. Le deuxième cylindre est constitué d’une couche de gomme en caoutchouc pour recevoir l’image à imprimer sur le papier. Enfin, le troisième permet de réaliser l’impression avec une grande précision et une qualité optimale de l’image.

Quelles sont les étapes et procédé d’impression d’un document dans une machine ou une imprimante offset ?

Pour l’impression d’un document avec une imprimante offset ou même avec une impression numérique, il y a quelques étapes à suivre qui demandent certains savoir-faire et des matériaux spécifiques.

La préparation du document à imprimer

La première étape du processus d’impression comprend la phase de réflexion. Cela signifie réfléchir sur le contenu, commencer le rassemblement des matériaux illustratifs, réaliser l’exemple pour avoir une idée du produit fini. Pour cela, il faut réaliser un rough sur le papier ou bien sur l’écran en utilisant un faux-texte. Ce n’est qu’une fois l’ébauche validée que l’on peut passer à l’étape suivante.

La maquette

L’étape suivante consiste à exécuter différentes versions de mise en page avec les matériaux à disposition. Dans l’édition de luxe, la maquette est un véritable accessoire de créativité où les disciplines telles que le graphisme, la conception de la reliure et des typographies sont confiées à un professionnel.

La composition de l’impression

Quelle que soit l’imprimeur utilisé, impression offset ou impression numérique, la composition est la partie où le texte est mis en forme. Cela rend la page exploitable pour l’impression. Auparavant réalisé manuellement, le typographique comme on l’appelait auparavant, le procédé a connu différentes évolutions. En effet, il y a eu la photocomposition pour arriver à la saisie de texte dans l’ère de l’informatique.

Le travail de mise en page, la photogravure, le flashage, l’épreuve

La mise en page est l’étape où tous les éléments sont réunis et assemblés. Il y a les textes, les images, les illustrations, les fonds, les couleurs. Tout cela constitue la page finalisée. Concernant la photogravure, il s’agit de la numérisation des images et de tous les autres éléments pour avoir la page finale. C’est aussi pendant cette étape que le photograveur ajuste la colorimétrie, élimine les poussières, met à l’échelle, etc. Puis, le flashage du fichier où le professionnel produit les films indispensables à la fabrication de la forme imprimante. Quant à l’épreuve de contrôle, il s’agit de produire le document numérique fini.

Le bon à graver, l’imposition, la création des plaques

Le bon à graver est un terme utilisé dans le passé. En effet, lorsque le client est satisfait de l’essai après l’épreuve, l’imprimeur donnait le bon à graver avec une date et une signature. Pour l’imposition, ce sont des pages par cahier que l’imprimeur dispose une fois qu’il a reçus les films et les fichiers numériques de toutes les pages. Ce n’est qu’après ces différentes étapes que les plaques sont créées. Elles peuvent être réalisées de deux façons : avec la technique traditionnelle qui consiste à utiliser des films fournis ou directement après le fichier numérique finalisé.

Le bon à tirer, l’impression

Il ne reste plus que quelques étapes pour l’impression offset. Lorsque toutes les préparations jusqu’aux différents ajustages et corrections sont réalisées et que le client a approuvé les résultats, il signe le bon à tirer ou BAT. Le travail de l’imprimeur peut alors commencer. Cela commence par le calage, c’est-à-dire mettre en place les plaques sur les cylindres de la presse offset : rotative offset ou machine à feuilles, Ensuite, le professionnel passe au réglage des encriers. Puis, il passe au pré-encrage pour commencer l’impression lentement afin de laisser l’encre s’imprégner d’une manière égale sur les rouleaux et nourrir le blanchet.

Le travail de façonnage

La dernière étape comprend le façonnage. Il s’agit de récupérer chaque feuillet d’une manière individuelle pour finaliser le produit. Le façonnage comprend différentes opérations comme le pliage du cahier, l’assemblage des cahiers, le massicotage, la reliure et la distribution. S’il ce sont des rotatives offset, alors toutes les opérations sont réalisées d’une manière automatique sur une seule machine. Toutefois, vous devez savoir que les techniques utilisées diffèrent en fonction du produit : livres, étiquettes, journaux ou magazines.